Ma propre expérience péruvienne

Après avoir passé mon baccalauréat, j´ai décidé de quitter l Allemagne, idée, que j’avais en tête depuis très longtemps. J’ai bénéficie du service militaire établi en Allemagne, qui permet aux jeunes intéressés de passer une année a l’étranger en effectuant des travaux sociaux. À cette occasion j’ai reçu une subvention de la part de l’état, qui incluait vol, logement et alimentation,  et qui était destinée aux élèves récemment sortis du lycée. Je n´ai pas doute une minute, j ai alors envoyé ma candidature  pour partir en Chine. Apres de nombreux entretiens, j’ai obtenu une place assigné à Xi’an, en Chine.

Un mois avant mon départ, on m’a alors averti que je ne pourrai malheureusement pas, partir en chine et qu’il fallait que je trouve une destination alternative. Compte tenu du délai, il n'y avait plus beaucoup de choix, on m’a proposé l’Amérique du Sud, destination a laquelle je n avais pas pensé, j’ai finalement oriente mes recherches sur quelques pays et j’ai décidé de partir au  Pérou. 

Le Pérou était un pays que j’avais du mal à imaginer. Et quelques jours avant mon départ, j ai commence à douter de mon choix. Une année entière dans un pays pour lequel je n avais jusqu’à présent aucun intérêts  m’apporterait elle la même satisfaction que j’aurai éprouvé lors de mon séjour en chine?

Dès mon arrivée sur le sol péruvien, toutes mes interrogations et mes préjugés avaient disparu. Après deux jours de visites dans la capitale, j’ai commencé à travailler au sein d’une école « Waldorf », c’est à dire une école d’éducation allemande en tant que volontaire et professeur assistant. L’école se situait dans un quartier ouvrier et plutôt pauvre en périphérie.

 Le collège s´est chargé de me trouver une famille d’accueil sur place, pour un an. Au début, cela n était pas très clair, car ils n y avaient aucune famille disponible pour l année entière.  Comme il n y avait pas de volontaires, j ai dû rester une semaine dans la maison de la mère d’une professeure de l’école. Le manque d informations et d’organisation m´ont un peu perturbé, mais très vite, j’ai appris et compris que les valeurs péruviennes étaient très différentes de ce que nous sommes habitués en Europe. Au fur et à mesure je me suis senti très à l’aise au sein de la collocation de plusieurs générations, et nous avons finalement pris la décision  que je resterai  avec eux toute l’année.

Je me suis très vite rendu compte que Lima n’était pas une ville comme les autres.  Étant la seconde ville désertique au monde, après Le Caire, Lima présente, tout de même, des  inconvénients  majeurs quant à son infrastructure (embouteillages et de bruits) et son environnement (pollution, poussière…).

Personnellement, je n’avais jamais été confronté à des villes de cette dimension,  il faut tenir en compte que Lima à une population estimée entre 8 et 10 millions d’habitants. Évidemment avec tous ces mouvements de population, la criminalité  a augmenté à Lima et dans de nombreuses villes Sud-Américaines.

   A cause des insécurités urbaines, je me suis senti moins libre  lors de mes déplacements quotidiens. De plus que le quartier où j’étais hébergé, El Agustino, était l’un des quartiers les plus précaires de la ville. Pour aller par exemple à la station de bus, il fallait toujours que quelqu’un de la famille m’accompagne. Après quelques semaines je pensais que cette mesure était exagérée, mais finalement, le jour où je suis sorti tout seul, je me suis fait voler mon portefeuille en pleine journée. Cette expérience m’a beaucoup fait réfléchir et je me suis demandé si j’étais près à rester aussi longtemps  dans cette ville.

C’était sans doute la gentillesse, l’amabilité de la famille d’accueil et le travail avec les élèves de mon école qui  m’ont donné la motivation et l’envie de rester. Peu à peu j’ai aussi compris que Lima n’était pas seulement cette ville bruyante et dangereuse, mais que la ville avait infiniment d’offres culturelles et de loisirs. Assez rapidement, je me suis fais des amis, et rencontré quelqu’un, ce qui m’a permis de connaître Lima de différents points de vues. J’ai eu plusieurs occasions de connaître les différents quartiers de la ville et je suis sur, qu’après  cette  année d’exploration, il reste encore beaucoup  de chose à faire lors d’un prochain voyage.